L’un de mes domaines de prédilection est le milieu sportif. Après avoir pratiqué des sports en compétition et avoir accompagné de nombreux sportifs avec des techniques de préparation mentale d’accompagnement en compétition, j’opte aujourd’hui pour l’approche de la psychologie clinique qui me parait la plus pertinente.
Rappelons les obligations légales. Selon l’arrêté du 16 Juin 2006 : «deux fois par an chez les sportifs mineurs et une fois par an chez les sportifs majeurs, un bilan psychologique est réalisé, lors d’un entretien spécifique, par un médecin ou par un psychologue sous responsabilité médicale ». Cet arrêté a été établi pour permettre de détecter les difficultés psychopathologiques et les facteurs de vulnérabilité ou de protection, pour prévenir des difficultés liées à l’activité sportive intensive, pour orienter vers une prise en charge adaptée si besoin.
Le psychologue clinicien a son domaine d’intervention propre. J’utilise des techniques de préparation mentale, mais avec un cadre d’intervention très précis et avec des objectifs clairement définis. En effet, selon moi, travailler avec un clinicien doit constituer un gage d’expression maximale du sportif dirigée vers la performance.
Le but est de permettre à chaque dimension de la vie du sportif de trouver sa place et son équilibre dans une pratique de compétition intensive (haut niveau ou non). Je pars du principe que le sportif doit s’exprimer librement pour pouvoir donner le meilleur de lui-même en compétition.
Ce postulat place la performance comme la conséquence logique d’un sportif épanoui dans sa pratique à l’entraînement comme en compétition. Je me place ainsi à contre-courant de la plupart des courants de psychologie de la performance ou à la préparation mentale classique qui travaillent dans l’autre sens : c’est-à-dire de la performance vers le sportif.
Les consultations peuvent être différentes des consultations classiques. En effet, elles peuvent avoir lieu au sein des institutions sportives. Elles utilisent des techniques d’augmentation du niveau de concentration et d’attention, de relaxation, de gestions des émotions, entre autres… Les axes de travail sont définis lors des premières rencontres. De plus, des accompagnements en compétition sont proposés systématiquement pour les suivis à moyen ou longs termes.
Quelques exemples de problématiques habituelles chez les athlètes ou adeptes de la compétition en général : addiction/dopage, surentraînement, blessures chroniques, sentiment de solitude, isolement social, troubles anxieux et dépressifs, troubles de l’identité, difficulté avec l’image du corps, perte de l’estime de soi, difficultés de communication avec l’entourage (entraîneur, coach, parents), absence de confiance en soi etc…
Enfin, je rappelle que les interventions du psychologue clinicien sont soumises au secret professionnelle ce qui permet de créer une relation privilégiée avec les sportifs en particulier les adolescents qui se sentent souvent pris en tenaille entre les exigences des institutions sportives, des entraineurs et de leurs parents. Avec le psychologue, se créé un espace confidentiel permettant d’exprimer ses ressentis librement sans la crainte d’être jugée ou de décevoir. C’est donc une vision particulière de la préparation mentale et de la psychologie du sport que je propose ici.
Retrouvez mon site consacrée à la préparation mentale : www.entrainmental.fr